Différences expliquées…
ll y a quelques années, on m’affirmait de plus en plus souvent : « tu devrais vendre tes photographies ». Les partager, oui, mais les vendre ?… A vrai dire, j’étais bien embêté avec la sujet ! Vendre des originaux au risque de passer pour un prétentieux ou vendre des reproductions au risque de diluer, voire de noyer mon travail. Cruel dilemme !
Finalement, j’ai tranché à bord du Queen Mary 2 en 2017 (en savoir plus ici). Pour ce qui sera enregistré comme étant la première vente aux enchères de l’histoire établie au milieu de l’Atlantique ! C’est décidé, les originaux, à tirages limités de 12 exemplaires seront imprimés en encres pigmentaires et sur papier FineArt de la maison Hahnemühle. Le tirage sera contrecollé sur une feuille aluminium dibond et le tout inséré en caisse américaine haut de gamme. La garantie que les tirages ne dépasseront pas leur quantité limitée est alors assurée par le système de certification international Artrust (en savoir plus ici). Depuis, j’ai la chance que ces œuvres originales soient proposées de manière permanente en galeries d’art, et quelques photographies ne sont désormais plus disponibles, le quota de 12 exemplaires ayant été atteint.
Et les reproductions alors ?
Les demandes pour acheter, à prix réduit, des photographies était de plus en plus pressantes. J’ai donc décidé à l’époque de mettre en place une gamme « Reproductions » pour les photographies. Si la technique et les supports d’impression sont nettement moins élitistes, il n’en demeure pas moins que le rendu est plutôt sympathique.
Plusieurs possibilités s’offrent alors. Un tirage seul à encadrer par soi-même ou une toile Canvas imprimée et tendue sur châssis bois. Le laboratoire qui se charge de fabriquer est un industriel, mais la qualité est vraiment au rendez-vous. Et le prix entre 4 et 6 fois moins onéreux qu’un original ! Et en plus, toutes les photographies sont disponibles, contrairement aux originales…